jeudi 29 août 2013

Le potentiel d'un bourgeon de rose

Passage à lire : Marc 3 : 13 à 19
 
Il en établit douze, pour les avoir avec lui. Marc 3 : 14
 
Ma femme et moi raffolons des rosiers miniatures. Récemment, nous en avons planté plusieurs, mais l'un d'entre eux n'a pas survécu. Nous l'avons rapporté à la pépinière pour en demander un autre en échange. C'était le milieu de l'été, et la section des rosiers miniatures était limitée. J'en ai regardé un accompagné d'une photo montrant son potentiel de floraison, mais le plant lui-même était plutôt banal en apparence. Ma femme m'a donné un bon conseil : « Ne regarde pas la pleine floraison, mais les nombreux nouveaux bourgeons sains qui commencent à se former.» Suivant son conseil, nous avons choisi, apporté, planté et soigné le plant qui avait le plus de bourgeons. Et, en une seule semaine, il était tout en fleur ! Quand notre Seigneur a choisi ses apôtres, il a choisi des hommes imparfaits. L'un d'entre eux s'était adonné à des pratiques douteuses en affaires, d'autres étaient violents. Mais Jésus regardait non pas leurs imperfections mais leur potentiel. Jésus utilise la même approche avec nous. Il nous aime tellement qu'il nous a choisis en dépit de nos imperfections (2 Thess. 2:13). Par l'œuvre du Saint-Esprit dans notre vie, il nous instruit et nous transforme à son image glorieuse (2 Colossiens 3:18). La prochaine fois que vous serez en famille, avec des amis ou des collègues de bureau, ne vous concentrez pas sur les imperfections. Cherchez plutôt le potentiel du rosier.
- H.D.F. -
 
Pensée : L'Esprit forme en nous l'image même de Christ.

samedi 24 août 2013

La gomme de la confession

Passage à lire : 1 Jean 1 : 5 à 10
 
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner. 1 Jean 1 : 9
 
Depuis que Joseph Dixon (1827-1869) a commencé à produire des crayons pendant la guerre de Sécession américaine, le seul changement substantiel apporté à sa conception a été l'addition d'une gomme. Considérez un instant ce petit bâton unique. À une extrémité se trouve une pointe dure noire et à l'autre, une petite gomme. Ce simple instrument peut servir à griffonner, à dessiner, à calculer des formules compliquées ou à composer de beaux poèmes. Mais il peut également rapidement corriger une erreur, modifier un chiffre ou permettre de tout recommencer. Chaque jour, le chrétien inscrit des paroles et des actions sur le registre de son histoire personnelle. Mais lorsqu'il réfléchit à ce qu'il a dit et fait, il se rend compte que certaines des choses qui y sont écrites ne sont pas agréables au Sauveur. Il se rappelle des attitudes et des actions qui ne devraient jamais faire partie de la vie d'un croyant. Pourtant, au moyen de la confession et de la repentance sincères, ces péchés sont pardonnées et la communion avec Dieu rétablie. Dans la première épître de jean, l'apôtre nous dit comment marcher dans la justice et jouir de la communion avec Christ et les uns avec les autres. Mais Jean était réaliste, sachant que certains épisodes de notre vie seraient entachés par des manquements et des échecs. Voilà pourquoi 1 Jean 1:9 est une promesse tellement bénie, car elle nous dit que nous pouvons utiliser la gomme de la confession t tout recommencer. - D.J.D. -
 
Pensée : La confession est le sol dans lequel germe le pardon.

Choses vaines

Ne travaille point à t'enrichir, et désiste-toi de la résolution que tu en as prise. Jetteras-tu tes yeux sur ce qui bientôt n'est plus ? car certainement il se fera des ailes, il s'envolera aux cieux comme un aigle. Proverbes 23 : 4-5
 
Un petit garçon joue avec un vase contenant une petite pièce de monnaie. Il glisse la main dans le vase pour saisir l'objet brillant mais, le poing fermé, ne peut pas la retirer. Son père, alerté par ses cris, accourt. « Mon petit, lâche la pièce et tiens tes doigts bien droits comme je te montre ; tu pourras retirer ta main ». Et l'enfant comprend qu'il ne peut à la fois garder la pièce et retirer sa main. Cette anecdote nous fait penser au jeune homme que Jésus rencontre dans l'évangile (Matth. 19 : 16 à 26). Il voudrait bien avoir la vie éternelle, mais quand Celui qui pourrait la lui donner lui demande d'abandonner ses biens, il ne peut s'y résoudre et s'en va tout triste. Combien de fois le chrétien est entravé, freiné dans sa progression spirituelle, parce qu'il donne trop d'importance aux occupations de ce monde ! Souvenons-nous de la conclusion du roi Salomon, dans le livre de L'Ecclésiaste : « J'ai appliqué mon cœur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux... j'ai fait de grandes choses : je me suis bâti des maisons... je n'ai refusé à mon cœur aucune joie... Vanité des vanités, tout est vanité !» (Ecclésiaste 1:13 ; 2:4 à 10 ; 12:8) Ne mettons pas notre confiance dans l'incertitude des richesses, mais dans le Dieu qui nous donne toutes choses... (1 Tim. 6 : 17)

jeudi 22 août 2013

Celui qui parle aux sept Églises


Passage à lire : Apocalypse 2 et 3
 
Celui qui tient les sept étoiles en sa main droite, et qui marche au milieu des sept chandeliers d'or.
 
Le premier et le dernier, qui a été mort, et qui est retourné en vie.
 
Celui qui a l'épée aiguë à deux tranchants.
 
Le Fils de Dieu, qui a ses yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain très luisant.
 
Celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles.
 
Le Saint et le Véritable, qui a la clef de David, qui ouvre, et nul de ferme ; qui ferme, et nul n'ouvre.
 
L'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la créature de Dieu.
 
(Parole de Dieu '' David Martin '')
 


samedi 17 août 2013

Le livre vrai

Maintenant donc, Seigneur Éternel ! tu es Dieu, et tes paroles seront véritables : or tu as promis ce bien à ton serviteur.
2 Samuel 7:28
 
Le principal point de ta parole est la vérité, et toute l'ordonnance de ta justice est à toujours. Psaume 119:160
 
Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Jean 17:17
 
J'avais l'habitude, au terme d'une journée où ma classe avait été particulièrement studieuse, de consacrer le dernier quart d'heure à la lecture d'un livre. Les élèves appréciaient beaucoup ce moment-là : ils n'aimaient pas lire, mais ils aimaient écouter. Presque toujours, quand le livre était terminé, ils me posaient la même question : « Monsieur, est-ce qu'elle est vraie cette histoire ?» Une réponse négative les décevait profondément. En réalité, il y a un livre entièrement vrai, du début à la fin, c'est celui que Dieu a écrit. Les récits qui se rapportent au temps des patriarches sont aussi véridiques que les pages des évangiles. L'œuvre de la création, le jugement du déluge, l'exode d'Israël à travers un désert, la venue de Jésus sur la terre, sa vie, sa mort, sa résurrection, son élévation au ciel, tout est strictement authentique. Le salut que Dieu offre à tout pécheur repentant - une éternité de bonheur pour celui qui croit au sacrifice rédempteur de Jésus - comme les tourments éternels pour celui qui refuse ce salut, tout est rigoureusement vrai. Nous n'avons pas le droit d'y ajouter ou d'en retrancher un mot, et nous avons le devoir de le croire. Ne pas le croire, c'est sous-entendre que Dieu est menteur. Dans notre monde où la vérité et l'erreur sont tellement mélangées, sachons nous référer toujours à la Parole de celui qui est '' le Dieu véritable et la vie éternelle'' (1 Jean 5:20).

Oui - Non - Attends

J'ai attendu patiemment l'Éternel, et il s'est tourné vers moi, et a ouï mon cri. Psaume 40:1
 
Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la tribulation, persévérants dans la prière. Romains 12:12
 
Éternel ! entends dès le matin ma voix ; dès le matin je me tournerai vers toi, et je serai au guet. Psaume 5:3
 
Il me semble que c'était hier que Magali, cette petite infirme de douze ans, me disait avec amertume : « Je ne crois pas en Dieu. Il ne m'a jamais répondu quand j'ai prié. Vous voyez, c'est mon troisième séjour à l'hôpital et je vois pas de progrès. » J'essaie alors de lui expliquer que Dieu peut répondre de trois manières différentes. D'abord, bien sûr, en disant ''oui'', c'est-à-dire en accordant tout de suite ce que nous avons demandé. Mais aussi il peut dire ''non'', et c'est peut-être ce que cette petite fille handicapée ne comprenait pas. En fait, Dieu dit ''non'' pour une seule raison : notre bien. Lequel ? Celui de notre cœur. Quand le Seigneur ferme une porte, il sait ce qu'il y a derrière. C'est donc aussi une réponse. Il nous aime trop pour céder à tous nos désirs, à tous nos caprices. Nous ne savons pas toujours pourquoi il dit ''non'' ; mais ce qui doit nous suffire, c'est de penser que lui le sait. Si Dieu dit quelquefois ''non'' à nos prières, il arrive aussi qu'il dise ''attends''. C'est un trait de notre caractère d'être impatient. Or le Seigneur veut nous exercer à la patience et soumettre notre volonté à la sienne. Attendons et persévérons sans douter qu'il peut nous répondre. Comme le dit un cantique : Il sait si bien ce qu'il me faut, sur son amour je me repose ; le mystère de toute chose me sera révélé là-haut.

dimanche 11 août 2013

Prospérité et adversité

Passage à lire : Proverbes 30 : 1 à 9
 
(Ne) me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m'est nécessaire. Proverbes 30 : 8
 
La prospérité et l'adversité sont des destructeurs à parts égales. Les extrêmes de la vie peuvent être dangereux, car celui qui a trop de biens peut rencontrer autant de difficultés que celui qui n'en a pas assez. Agur, l'auteur de Proverbes 30, a dû sentir ce danger lorsqu'il a fait cette prière : « Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m'est nécessaire, de peur que, dans l'abondance, je ne te renie et ne dise : Qui est l'Éternel ? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, et ne m'attaque au nom de mon Dieu »
(Proverbes 30 : 8-9). Une demande semblable est exprimée dans les paroles d'un très beau cantique anglais composé par Benjamin Harlan : '' Écris ton nom béni, ô Dieu, sur mon cœur, afin qu'il y reste si indélébile que ni la prospérité, ni l'adversité ne me privent de ton amour.'' Proverbes 30 met l'accent sur les circonstances, et ce cantique le met sur l'était de notre cœur. Nous devrions peut-être demander à Dieu de nous protéger dans ces deux domaines de notre vie. Peu Carlyle Marney, pasteur bien connu, disait souvent que la plupart d'entre nous devaient faire réparer leur ''désireur''. Au lieu de toujours demander plus, nous devrions rechercher l'équilibre mentionné dans Proverbes 30. Quand nous invitons le Seigneur à prendre possession de notre vie, nous reconnaissons qu'il pourvoit à tous nos besoins avec sagesse et amour. - D.C.M. -
 
Pensée : Le contentement, c'est réaliser que Dieu m'a déjà donné tout ce dont j'ai besoin.
 
 

Appelé à bénir les autres

Passage à lire : Genèse 12 : 1 à 9
 
C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage.
Hébreux 11 : 8
 
Une des expériences les plus pénibles dans la vie consiste à être séparés des choses et des gens que nous aimons. Il est souvent difficile de quitter une maison qui renferme beaucoup de souvenirs agréables, et c'est toujours déchirant de dire au revoir à nos bien-aimés quand nous devons les quitter. Cela n'a donc pas été facile pour Abraham d'obéir à Dieu, qui lui a demandé de quitter son pays, ses amis et sa famille. Pourtant, s'il n'avait pas obéi au commandement de Dieu, ses descendants et lui auraient été privés de bénédictions. Dieu a appelé Abraham à cette vie de consécration particulière parce qu'il l'avait choisi comme instrument par lequel il accomplirait son plan de rédemption. La race humaine s'était rebellée et était devenue idolâtre, et Abraham devait adorer le seul vrai Dieu. Aujourd'hui, tous les croyants sont encore appelés à se séparer de tout ce qui nuit à leur croissance et à leur efficacité spirituelles. Nous devons rejeter tout péché, toute volonté propre et tout plaisir du monde qui éloignent notre cœur de Dieu. Si nous le faisons, nous tiendrons ferme lorsque viendront les épreuves. Nous serons fortifiés dans le processus, et nous pourrons à notre tour être une bénédiction pour notre entourage. - H. V. L. -
 
Pensée : S'attacher à Christ est le secret pour se détacher du monde.

vendredi 2 août 2013

Autodiscipline

Passage à lire : Tite 1 : 1 à 9
 
Comme une ville forcée et sans murailles, ainsi est l'homme qui n'est pas maître de lui-même. Proverbes 25 : 28
 
Un vieil adage dit : « La prochaine fois que tu voudras un petit gâteau, mange une carotte.» C'est un bon conseil pour les personnes qui suivent un régime, mais ceux qui l'ont formulé nous avaient peut-être tous à l'esprit. Car en disciplinant nos désirs quand aucun principe moral n'est en cause, nous nous préparons aux moments où nous sommes tentés de pécher. C'est à ce genre de discipline que Paul fait allusion quand il utilise le terme '' modéré '' dans sa liste de qualités requises pour être responsable d'Église (Tite 1 : 8). Nous avons besoin de ce rappel aujourd'hui, car bien des gens pensent qu'ils peuvent vivre dans l'immoralité maintenant et y mettre subitement un terme lorsqu'ils le voudront. Comme ils ne considèrent pas l'effet d'accoutumance du péché, ils découvrent qu'il est bien plus difficile de vivre en accord avec leurs bonnes intentions qu'ils ne l'avaient prévu. Proverbes 25:28 dit que lorsqu'on manque de maître de soi on est aussi sans défense qu'une ville sans murailles. Pratiquer l'autodiscipline fortifie notre système de défense spirituel contre les forces du mal. Quand nous nous exerçons à discipliner nos désirs ordinaires, nous prenons l'habitude de vivre pieusement et nous mettons en pratique les paroles de Paul : « Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. » (Romains 6 : 18). - H.V.L. -
 
Pensée : Pour acquérir la maîtrise de soi, il faut remettre le contrôle au Maître.

Les difficultés

Passage à lire : 2 Timothée 3
 
Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. 2 Timothée 3 : 1
 
Avez-vous déjà entendu quelqu'un suggérer que si vous faites simplement confiance à Jésus, il résoudra tous vos problèmes et vous planerez dans la vie, comblé de richesses et de paix ? Si c'est ce que Dieu a prévu pour ceux qui le servent, alors quel était le problème de Paul ? Après sa conversion, il était aussi pieux qu'on puisse l'être, mais il a tout de même eu de nombreuses difficultés. Il était un des plus grands missionnaires de tous les temps, et qu'a-t-il récolté ? Il a été battu. Il a été emprisonné. Il a failli se noyer. Il a été chassé d'une ville. Considérez Joseph, Abraham, Job, Jérémie, Pierre : tous des hommes pieux. Ils ont pourtant affronté des dangers et des difficultés que nul d'entre nous ne souhaite connaître. Alors, pourquoi ces difficultés ? Pourquoi la tragédie frappe-t-elle les chrétiens tout aussi durement que les pas exempts des désastres naturels, des maladies graves, des querelles interpersonnelles et des blessures que nous infligent les autres ? En fait, Dieu a une façon de faire concourir toutes choses, y compris nos difficultés, à l'avancement de son Royaume et des ses desseins (Romains 8:28 ; Phil. 1:12). Notre tâche consiste à glorifier Dieu, quelles que soient nos circonstances. Ainsi, nos difficultés pourront en conduire d'autres au Sauveur tandis que nous avançons vers notre but ultime, à savoir le repos et la récompense au ciel. - J.D.B. -
 
Pensée : Dieu permet des épreuves dans notre vie non pour nous nuire, mais pour nous améliorer.

De l'autre côté du monde

Passage à lire : Colossiens 3 : 1 à 4
 
Mais nous, nous sommes citoyens des cieux. Philippiens 3:20
 
Patrick O'Brian (1914-2000) est un célèbre auteur de romans historiques. En 1969, il a publié '' Maître à bord : De l'autre côté du monde '', un roman sur les combats navals des guerres napoléoniennes. Une des raisons de la popularité de ce livre tient au fait que O'Brian a porté une attention particulière aux traditions navales et à l'histoire naturelle, ainsi qu'à la nature humaine. Dans une scène émouvante, le capitaine Jack Aubrey prépare son équipage pour le combat, et dit : « L'Angleterre risque d'être envahie, et bien que nous soyons à l'autre bout du monde, ce navire est notre pays. Ce navire est l'Angleterre. » La vision qu'avait le capitaine de la citoyenneté est basée sur la loyauté et non sur l'emplacement. En outre, cette conception illustre clairement un principe biblique, selon ce que Paul a écrit à l'Église de Philippes, une colonie romaine : « Mais nous, nous sommes citoyens des cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ » ( Philippiens 3 : 20). Il est important de nous rappeler que même si nous vivons de ce côté-ci du ciel pour le moment, c'est dans notre domicile éternel que doit s'exprimer notre loyauté. Nous devons nous attacher '' aux choses d'en-haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Col. 3:2). - H.D.F. -
 
 
Pensée: En pensant à vos responsabilités terrestres, n'oubliez pas le ciel.

Notre Sauveur souffrant

(Jardin de Gethsémané)
 
Passage à lire : Luc 22 : 39 à 46
 
Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné (...) ? Psaume 22:2
 
Il était tard le jeudi soir de la semaine de la Pâque. Jésus était avec ses disciples dans un de ses lieux de retraite préférés, le jardin de Gethsémané. Dans sa grande détresse émotionnelle, il a exhorté les disciples à prier pour avoir la force de lui rester fidèles. Il s'est retiré à l'écart et a fait cette prière : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne »
(Luc 22 : 42). La ''coupe'' dont Jésus demandait à être délivré n'était pas la mort, car il était venu afin de mourir pour nous. Je pense que la coupe représente la séparation terrifiante d'avec son Père, qui l'amènerait à s'écrier sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Matthieu 27:46) Dans le jardin, il devait appréhender le moment où son Père lui tournerait le dos. La venue de l'ange lui a assuré qu'il n'était pas seul, mais la réalité de l'abandon imminent par le Père le préoccupait au plus haut point. Il allait porter nos péchés sur lui et subir l'affreuse solitude de la croix. Cette prise de conscience a amené Jésus à prier avec une telle intensité que sa sueur devint comme des grumeaux de sang (Luc 22:44). Et ce qui est encore plus étonnant, c'est le fait que Jésus a supporté cette souffrance pour vous et moi ! - H.V.L. -
 
Pensée : La mort de Christ est la mesure de l'amour de Dieu pour vous.