dimanche 22 décembre 2013

Les quelques derniers kilos

Passage à lire : Luc 14 : 25 à 35
 
Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple. Luc 14 : 33
 
Quel que soit le régime amaigrissant que vous choisissez, vous allez perdre du poids - du moins pendant un certain temps. Mais la plupart des gens qui se mettent au régime atteignent un plateau avant d'avoir atteint leur objectif, et beaucoup se découragent lorsque leur joie disparaît avant leurs derniers kilos en trop. Finalement, ils abandonnent et retournent à leurs anciennes habitudes alimentaires. Quelque chose de semblable se produit dans la vie chrétienne. Lorsque nous commençons à marcher avec Jésus, nous abandonnons facilement beaucoup de péchés qui nous appesantissaient et nous témoignons de façon saisissante des libérations que Dieu nous a accordées. Puis, l'attention se porte sur un autre nouveau chrétien, et nous découvrons que les « petits » péchés comme la jalousie, le ressentiment et la colère ne disparaissent pas aussi facilement que les « gros » péchés. Alors, certains d'entre nous sont tellement découragés qu'ils perdent de vue leur engagement envers Christ et retournent à certaines de leurs anciennes habitudes de vie. Quand Jésus a parlé du prix à payer pour être son disciple, il voulait que ceux qui l'écoutaient se rendent compte que croire en lui et le suivre implique bien plus que simplement commencer quelque chose de palpitant. En fait, cela signifie demeurer dans quelque chose de difficile. Alors, que nous parlions de perte de poids ou de gain spirituel, le message est la même : Ce qui importe le plus, ce n'est pas la façon dont on commence, mais la façon dont on finit.
- J.A.L. -
 
Pensée : Ce qui fait la différence entre l'échec et la réussite, c'est la persévérance.

samedi 14 décembre 2013

Tu n'es pas seul

Passage à lire : 1 Rois 19 : 1 à 18
 
Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. Hébreux 13 : 5c
 
Si vous êtes dans une situation où vous avez l'impression d'être le seul à être demeuré fidèle à Dieu, prenez courage ! L'histoire d'Élie est encourageante. Le prophète avait bénéficié de la protection et de la provision miraculeuse de l'Éternel, et il venait tout juste de remporter une grande victoire contre eux qui avaient égaré le peuple de Dieu (1 Rois 17-18). Mais ensuite, nous voyons Élie en train de fuir pour sauver sa vie et sombrer dans le désespoir, convaincu qu'il était le seul prophète de Dieu à ne pas avoir été tué par l'ennemi (1 Rois 19). Après avoir fait preuve d'un grand courage, il était soudain envahi par la peur. Nous réagissons peut-être semblablement au tout début d'une nouvelle aventure ou après une grande réussite : soudain nous nous sentons isolés, vulnérables, seuls, apeurés. Dieu rencontra Élie à son heure la plus sombre et donna au prophète apeuré une parole d'encouragement : « Mais je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n'ont point fléchi les genoux devant Baal » (1 Rois 19:18). Sept mille ! Le peuple de Dieu est partout. À votre travail, dans votre voisinage, votre dortoir ou votre caserne, vous avez peut-être l'impression d'être le seul à être fidèle à Christ. Prenez courage ! D'autres croyants sont dans la même situation. Et le plus important, c'est que Dieu ne vous laissera jamais. Vous n'êtes pas seul. - D.C.M. -
 
Pensée : Quand tout ce qui reste, c'est Dieu : Dieu est suffisant ! 

lundi 25 novembre 2013

Préparons-nous

Veillez donc : car vous ne savez ni le jour, ni l'heure en laquelle le Fils de l'homme viendra. Matthieu 25 : 13
 
Frères et sœurs, comme nous dit ce verset, veillons, car nous ne savons quand notre époux viendra nous chercher. Ça doit être notre priorité dans chacune de nos vies. Jésus-Christ, notre Seigneur, notre Sauveur, celui que nous attendons depuis tellement longtemps, revient vraiment bientôt ! Cette phrase nous paraît familière, car nous l'entendons depuis longtemps, mais nous vivons les dernières minutes de notre vie ici-bas. Notre délivrance approche enfants de Dieu, accrochons-nous à sa Parole qui est la vérité, le chemin et la vie. Ne nous accrochons pas aux hommes qui recherchent seulement la gloire et la richesse. L'Évangile n'est pas compliqué, c'est Jésus seul, ne cherchons pas autres choses. Ne nous laissons pas distraire. «Soyez sobres, et veillez : car le diable, votre adversaire, tourne autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. » 1 Pierre 5 : 8 Notre adversaire veille aussi, mais pour trouver une manière de nous faire tomber, et nous faire abandonner notre foi en Jésus-Christ. Nous devons nous battre pour garder notre place, c'est pour l'éternité ! Pensons-y.

(Mlleg)

lundi 18 novembre 2013

Appelé à nos côtés

Passage à lire : Jean 14 : 15 à 18
 
Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur. Jean 14 : 16a
 
Il y a quelques années, un voilier était pris dans une tempête au large de la Côte est des États-Unis. Les vagues montaient de plus en plus haut, jusqu'à ce qu'une vague géante renverse le bateau. La lourde quille le redressa, mais il était très endommagé. Un garde-côte répondit rapidement à l'appel à l'aide du voilier en détresse. Mais lorsqu'il le localisa, on ne pouvait sauver personne à cause de la violence de la tempête. Alors, essuyant la fureur des vagues, il s'approcha le plus possible du plus petit bateau en péril, resta à côté de lui et le conduisit au port. L'action de ce garde-côte illustre le ministère du Saint-Esprit. Le mot '' consolateur '' dans Jean 14 : 16a, peut aussi être rendu par '' conseiller, aide '' , et signifie littéralement '' appelé à côté pour aider ''. Le Saint-Esprit nous guide et nous protège dans les tempêtes de la vie, qu'elles soient émotionnelles, physiques ou spirituelles. Il est là à côté de nous pour nous protéger, nous consoler, nous encourager et nous conseiller. Il nous guidera jusqu'à notre demeure céleste.
- D.C.E. -
 
Pensée : L'Esprit de Dieu vit en nous, et marche aussi à côté de nous.

jeudi 14 novembre 2013

La prière **

Passage à lire : Actes 12 : 5 à 17
 
L'Éternel ne cessait d'adresser pour lui des prières à Dieu. Actes 12 : 5
 
Quand j'étais pasteur, je rendais souvent visite aux personnes âgées dans les maisons de repos. Je n'oublierai jamais une chère dame que j'ai rencontrée. Elle était aveugle et alitée depuis sept ans, mais elle n'en était pas moins douce et radieuse. Un jour, elle m'a raconté un rêve qu'elle avait fait. Elle était dans un jardin magnifique, où la pelouse formait un tapis luxuriant sous ses pieds et le parfum des fleurs remplissait l'atmosphère. Elle s'est jetée à genoux, transportée par la scène. Tandis que ses pensées étaient dirigées vers le ciel, elle a éprouvé le besoin de prier pour son pasteur, pour moi, et pour d'autres. Quand elle s'est réveillée, cependant, elle a découvert qu'elle était encore dans son lit d'hôpital. Le sourire aux lèvres, elle m'a dit : « Vous savez, pasteur, au début j'étais un peu déçue, mais dans un sens le rêve était vrai, car ce vieux lit a été un jardin de prières ces sept dernières années ! » La prière a fait de sa chambre un lieu saint de méditation et de bénédiction. La prière a également fait une différence pour Pierre qui était emprisonné. Ce n'est pas toujours facile de prier, car l'intercession véritable requiert de la discipline. Beaucoup d'entre nous glissent facilement dans les paroles agréables à entendre sans vraiment prier. Dieu nous amène souvent à nous agenouiller par la force des circonstances, pour avoir recours à l'Éternel et à son appui et chercher continuellement sa face. (1 Chronique 16 : 11)
- H.V.L. -
 
Pensée : Dieu et la prière vont de pair ; négliger l'un, c'est négliger l'autre.

dimanche 10 novembre 2013

Trois certitudes

Passage à lire : 1 Thessaloniciens 4 : 13 à 18
 
Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? 1 Corinthiens 15 : 55
 
En attendant à l'extérieur de l'unité des soins intensifs que l'état d'un être cher s'améliore, je me suis rappelé que la mort touche tout le monde : jeunes et vieux, hommes et femmes, riches et pauvres. Dans 1 Thessaloniciens 4, l'apôtre Paul console ceux qui pleurent la mort d'êtres chers. Il leur dit que leur chagrin excessif découle d'un manque d'information. Pleurer à cause d'une perte est bon, mais nous ne devons pas pleurer comme ceux qui sont sans espoir. Nous devons plutôt dépendre de trois certitudes quant à la mort. La première certitude est que l'âme ne meurt pas. L'âme des croyants décédés est avec le Seigneur (v.14). Ils ont quitté ce monde problématique, et ils sont « endormis par Jésus. » Deuxièmement, Jésus viendra chercher tous les croyants. Qu'un chrétien soit vivant sur la terre ou endormi dans la mort, Jésus reviendra chercher tous ses enfants. (v.16,17). Troisièmement, il y aura une joyeuse réunion. « Ensuite, ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (v.17). Ces certitudes consolent les croyants quand leurs amis et bien-aimés meurent. Même si nous sommes séparés d'eux pour un temps, nous nous renverrons dans la présence de notre Seigneur. - A.L. -
 
Pensée : Quand le soleil se couche dans un pays, il se lève dans un autre.

lundi 28 octobre 2013

Changer le mal en bien

Passage à lire : Romains 8 : 18 à 28
 
Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Romains 8 : 28
 
Les évènements de la vie peuvent ébranler notre foi dans l'Évangile. Romains 8:28 enseigne que Dieu peut changer en bien toutes choses. Mais en août 2004, des amis de longue date m'ont contacté, ainsi que d'autres personnes, pour nous demander de prier pour leur fils et sa fiancée qui avaient disparu. Cela leur ressemblait si peu que nous craignions le pire. Plusieurs jours après, on les a retrouvés, assassinés, seulement 2 semaines avant leur mariage. En ces jours troublés, l'expression '' toutes choses '' ne semblait pas pouvoir inclure un geste aussi insensé. Mais les familles des victimes m'ont étonné par leur résolution à faire confiance à Jésus-Christ, en réaffirmant leur confiance que Dieu, dans sa grâce, changerait ce grand mal en bien. Dans les mois qui ont suivi, des histoires incroyables ont commencé à leur parvenir. Par des lettres, des courriers électroniques et des téléphones, nous avons entendu parler de personnes qui avaient vu l'exemple des familles dans les médias et étaient venues à Christ. Des destinées éternelles ont été changées et des vies gagnées par les témoignages de ces fiancés et de leurs familles. Rien ne peut jamais justifier ces meurtres ni remplacer ces vies précieuses écourtées, mais nous sommes de nouveau amenés à espérer, car nous voyons que Dieu est capable de changer le mal en bien. - W.E.C. -
 
Pensée : Dieu peut changer une tragédie en triomphe.

jeudi 24 octobre 2013

Voler à reculons

Passage à lire : Psaume 139 : 7 à 16
 
Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Psaume 139 : 14
 
J'avais lu que les colibris peuvent voler à reculons, mais le cynique en moi en doutait. Alors, quand ma femme a installé une mangeoire à colibris près de la fenêtre de la cuisine et l'a remplie d'eau sucrée, je me suis assis avec une tasse de café pour voir si c'était vrai. Peu de temps après, des colibris ont commencé à se montrer - un mâle à gorge rubis et plusieurs femelles. J'ai très vite cessé d'essayer d'observer le battements de leurs ailes, car tout ce que je pouvais voir, c'était quelque chose de flou. J'étais captivé par ces petites créatures querelleuses, tandis qu'elles se déplaçaient à toute vitesse de haut en bas, d'avant en arrière, rivalisant pour une place à la mangeoire et se chassant mutuellement. Au bout d'un certain temps, il ne restait plus qu'une femelle, aspirant le liquide de son long bec mince. Et, quand elle a eu terminé, elle a volé à reculons, puis vers le haut et finalement elle a disparu de ma vue dans les arbres. Comment l'a-t-elle fait ? Dieu le sait. À un moment donné pendant le cinquième jour de la création, lorsqu'il a formé les baleines, les requins, les loriots et les huards, Dieu a créé le colibri avec son étonnante capacité de voler à reculons - un miracle de sa puissance divine. Je n'avais pas besoin de cette illustration renversante pour prouver l'existence et l'intelligence de Dieu, mais elle m'a néanmoins rappelé à nouveau que j'ai tout lieu d'adorer Dieu, car je suis aussi '' une créature si merveilleuse '' - D.C.E. -
 
Pensée : Toute la création atteste l'existence du Créateur tout-puissant.

dimanche 13 octobre 2013

Ménage du coeur

Passage à lire : Matthieu 23 : 23 à 31
 
Vous de même, au-dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au-dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie. Matthieu 23 : 28
 
Comme jeune ménagère, j'aimais nettoyer notre maison dans tous les recoins. Le problème, c'est qu'elle ne restait jamais propre longtemps. Finalement, j'ai découvert que si je rangeais assez bien les choses dans la maison, elle semblait propre même si elle ne l'était pas. Graduellement, je me suis concentrée davantage sur les apparences d'une maison propre et j'ai négligé de la nettoyer à fond. Ce compromis n'était pas seulement pratique, il était aussi convaincant. Parfois, même moi je n'y voyais que du feu. Mais quand il faisait soleil, les rayons du soleil révélaient l'état véritable de ma maison : poussiéreuse et sale. À l'époque de Jésus, les scribes et les pharisiens étaient des hypocrites, car ils se concentraient sur les apparences de la sainteté tout en négligeant la sainteté de leur cœur. Quand la lumière de Jésus brillait sur eux, elle révélait la vérité sur leur vie religieuse extérieure. Jésus ne disait pas que ces actions extérieures étaient nécessairement mauvaises, mais elles servaient à masquer leur méchanceté. Pour eux, le nettoyage intérieur de leur maison se faisait attendre depuis longtemps. Sauver les apparences dans notre maison n'est pas mal, mais prétendre que notre cœur est pur l'est. Seuls ceux qui sont purs à l'intérieur  accueilleront Jésus avec assurance lorsqu'il reviendra. Votre cœur est-il prêt ? Ou doit-il être purifié ? C'est maintenant qu'il faut vous en occuper ! - J.E.Y. -
 
Pensée : Au cœur de la sainteté, il y a la sainteté du cœur.

vendredi 27 septembre 2013

Attendre patiemment

Passage à lire : Jacques 5 : 7 à 11
 
Soyez patients, frères, jusqu'à l'avènement du Seigneur. Jacques 5 : 7a
 
Si nous croyons vraiment que Jésus revient, nous avons une bonne raison d'être patients. Si nous savons que la justice suprême et absolue sera bientôt une réalité, pourquoi ne supporterions-nous pas quelque indignité et quelque injustice ? Existe-t-il un meilleur espoir que de savoir que Jésus reviendra rétablir toutes choses ? Comme le fermier, qui met la semence en terre et attend patiemment la récolte, nous aussi, nous avons de l'espoir pour l'avenir, car nous attendons le temps où Dieu jugera les méchants, hommes et femmes, et récompensera les disciples de Christ. Il a promis de revenir, et c'est la chose la plus certaine du monde. Quand on a demandé au pasteur et théologien allemand Helmut Thielicke  ce qu'il dira à Jésus lors de son retour, voici ce qu'il a répondu : « Je savais que tu étais sérieux.» La '' bonne vie '' ici-bas est une prime, pas quelque chose que nous méritions. La souffrance non allégée et l'oppression sont peut-être notre lot sur la terre, mais n'oublions pas que nous souffrons pour Christ (Philippiens 1 : 29). Même si la situation semble désespérée en ce moment, un jour meilleur viendra. Au-delà du monde visible, il y a un Juge qui veille sur les siens, prêt à répondre à chaque supplication et à nous venger de tout mal, car Dieu hait l'injustice et fera valoir nos droits au moment opportun. C'est pour cela que Jacques dit : « Soyez patients ».
 
Pensée : L'espérance du retour de Christ peut nous permettre de continuer.

samedi 21 septembre 2013

La puissance de l'Évangile

Passage à lire : Romains 1 : 1 à 17
 
Car je n'ai point honte de l'Évangile : c'est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit (...). Romains 1 : 16
 
Une des raisons pour lesquelles beaucoup de chrétiens hésitent tant a témoigner pour Christ, c'est qu'ils redoutent l'échec. Ils oublient la puissance transformatrice de l'Évangile. Dans son livre sur la priorité de connaître Dieu, Peter V. Deison parle de Ramad, un habitant de l'Inde qui était membre d'un gang de voleurs. Une fois, lorsqu'il était en train de cambrioler une maison, Ramad a remarqué un petit livre noir dont les pages étaient très minces, parfaites pour faire des cigarettes, et il l'a pris. Chaque soir, il déchirait une page, la roulait autour d'un peu de tabac et fumait. Ayant remarqué que les petits mots sur les pages étaient écrits dans sa langue, il a commencé à les lire avant de rouler ses cigarettes. Un soir, après avoir lu une page, il s'est agenouillé par terre et a demandé au Seigneur Jésus de lui pardonner ses péchés et de le sauver. Puis, il s'est rendu aux policiers, à leur grand étonnement. Ramad le bandit est devenu un prisonnier de Jésus-Christ et, dans la prison où il a purgé sa peine, il en a conduit plusieurs au Sauveur. Quel livre lisait-il ? C'était la Bible. Le Saint-Esprit s'est servi de '' l'Évangile de Christ '', et pour Ramad, il est devenu '' la puissance de Dieu pour le salut '' (Romains 1:16b). Puisqu'il y a une si grande puissance dans l'Évangile, nous pouvons toujours proclamer la bonne nouvelle avec assurance. - R.W.D. -
 
Pensée : Le religion peut réformer, mais seul l'Évangile peut transformer.

dimanche 8 septembre 2013

Apprendre à marcher

Passage à lire : Osée 11 : 1 à 4
 
C'est moi qui guidai les pas d'Éphraïm, le soutenant par ses bras. Osée 11 : 3
 
Je me rappelle l'époque lointaine où nos enfants apprenaient à marcher. D'abord, ils en ont manifesté le désir en se mettant debout et en tentant de faire un pas ou deux. Ma femme et moi leur tendions les bras pour les encourager à marcher vers nous. Nous les tenions par la main ou par les bretelles de leur salopette. Nous applaudissions chacun de leurs efforts. Nous n'étions jamais découragés, et nous n'avons pas abandonné avant qu'ils aient appris à marcher. Il en va de même pour notre Père céleste, qui a guidé les pas d'Israël. Il a pris ses enfants '' par les bras '' et les a '' tirés avec des liens d'humanité, avec des cordages d'amour ''. Notre Père céleste se tient devant nous les bras tendus, nous encourageant à vivre pieusement, prêt à nous attraper si nous trébuchons. Il nous relève quand nous tombons. Il  n'est jamais découragé quant à nos progrès et il n'abandonne jamais. Plus le processus nous semble difficile, plus il nous prodigue ses soins et sa bonté. George MacDonald l'a exprimé ainsi : « Dieu nous aide quand nous ne pouvons marcher, et il nous aide quand nous avons du mal à marcher, mais il ne peut nous aider su nous refusons de marcher.» Même si vous tombez, vous devez essayer de nouveau. Votre Père vous tient par la main. - D.H.R. -
 
Pensée : On ne peut participer à la course chrétienne sans apprendre à marcher.
 


jeudi 29 août 2013

Le potentiel d'un bourgeon de rose

Passage à lire : Marc 3 : 13 à 19
 
Il en établit douze, pour les avoir avec lui. Marc 3 : 14
 
Ma femme et moi raffolons des rosiers miniatures. Récemment, nous en avons planté plusieurs, mais l'un d'entre eux n'a pas survécu. Nous l'avons rapporté à la pépinière pour en demander un autre en échange. C'était le milieu de l'été, et la section des rosiers miniatures était limitée. J'en ai regardé un accompagné d'une photo montrant son potentiel de floraison, mais le plant lui-même était plutôt banal en apparence. Ma femme m'a donné un bon conseil : « Ne regarde pas la pleine floraison, mais les nombreux nouveaux bourgeons sains qui commencent à se former.» Suivant son conseil, nous avons choisi, apporté, planté et soigné le plant qui avait le plus de bourgeons. Et, en une seule semaine, il était tout en fleur ! Quand notre Seigneur a choisi ses apôtres, il a choisi des hommes imparfaits. L'un d'entre eux s'était adonné à des pratiques douteuses en affaires, d'autres étaient violents. Mais Jésus regardait non pas leurs imperfections mais leur potentiel. Jésus utilise la même approche avec nous. Il nous aime tellement qu'il nous a choisis en dépit de nos imperfections (2 Thess. 2:13). Par l'œuvre du Saint-Esprit dans notre vie, il nous instruit et nous transforme à son image glorieuse (2 Colossiens 3:18). La prochaine fois que vous serez en famille, avec des amis ou des collègues de bureau, ne vous concentrez pas sur les imperfections. Cherchez plutôt le potentiel du rosier.
- H.D.F. -
 
Pensée : L'Esprit forme en nous l'image même de Christ.

samedi 24 août 2013

La gomme de la confession

Passage à lire : 1 Jean 1 : 5 à 10
 
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner. 1 Jean 1 : 9
 
Depuis que Joseph Dixon (1827-1869) a commencé à produire des crayons pendant la guerre de Sécession américaine, le seul changement substantiel apporté à sa conception a été l'addition d'une gomme. Considérez un instant ce petit bâton unique. À une extrémité se trouve une pointe dure noire et à l'autre, une petite gomme. Ce simple instrument peut servir à griffonner, à dessiner, à calculer des formules compliquées ou à composer de beaux poèmes. Mais il peut également rapidement corriger une erreur, modifier un chiffre ou permettre de tout recommencer. Chaque jour, le chrétien inscrit des paroles et des actions sur le registre de son histoire personnelle. Mais lorsqu'il réfléchit à ce qu'il a dit et fait, il se rend compte que certaines des choses qui y sont écrites ne sont pas agréables au Sauveur. Il se rappelle des attitudes et des actions qui ne devraient jamais faire partie de la vie d'un croyant. Pourtant, au moyen de la confession et de la repentance sincères, ces péchés sont pardonnées et la communion avec Dieu rétablie. Dans la première épître de jean, l'apôtre nous dit comment marcher dans la justice et jouir de la communion avec Christ et les uns avec les autres. Mais Jean était réaliste, sachant que certains épisodes de notre vie seraient entachés par des manquements et des échecs. Voilà pourquoi 1 Jean 1:9 est une promesse tellement bénie, car elle nous dit que nous pouvons utiliser la gomme de la confession t tout recommencer. - D.J.D. -
 
Pensée : La confession est le sol dans lequel germe le pardon.

Choses vaines

Ne travaille point à t'enrichir, et désiste-toi de la résolution que tu en as prise. Jetteras-tu tes yeux sur ce qui bientôt n'est plus ? car certainement il se fera des ailes, il s'envolera aux cieux comme un aigle. Proverbes 23 : 4-5
 
Un petit garçon joue avec un vase contenant une petite pièce de monnaie. Il glisse la main dans le vase pour saisir l'objet brillant mais, le poing fermé, ne peut pas la retirer. Son père, alerté par ses cris, accourt. « Mon petit, lâche la pièce et tiens tes doigts bien droits comme je te montre ; tu pourras retirer ta main ». Et l'enfant comprend qu'il ne peut à la fois garder la pièce et retirer sa main. Cette anecdote nous fait penser au jeune homme que Jésus rencontre dans l'évangile (Matth. 19 : 16 à 26). Il voudrait bien avoir la vie éternelle, mais quand Celui qui pourrait la lui donner lui demande d'abandonner ses biens, il ne peut s'y résoudre et s'en va tout triste. Combien de fois le chrétien est entravé, freiné dans sa progression spirituelle, parce qu'il donne trop d'importance aux occupations de ce monde ! Souvenons-nous de la conclusion du roi Salomon, dans le livre de L'Ecclésiaste : « J'ai appliqué mon cœur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux... j'ai fait de grandes choses : je me suis bâti des maisons... je n'ai refusé à mon cœur aucune joie... Vanité des vanités, tout est vanité !» (Ecclésiaste 1:13 ; 2:4 à 10 ; 12:8) Ne mettons pas notre confiance dans l'incertitude des richesses, mais dans le Dieu qui nous donne toutes choses... (1 Tim. 6 : 17)

jeudi 22 août 2013

Celui qui parle aux sept Églises


Passage à lire : Apocalypse 2 et 3
 
Celui qui tient les sept étoiles en sa main droite, et qui marche au milieu des sept chandeliers d'or.
 
Le premier et le dernier, qui a été mort, et qui est retourné en vie.
 
Celui qui a l'épée aiguë à deux tranchants.
 
Le Fils de Dieu, qui a ses yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain très luisant.
 
Celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles.
 
Le Saint et le Véritable, qui a la clef de David, qui ouvre, et nul de ferme ; qui ferme, et nul n'ouvre.
 
L'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la créature de Dieu.
 
(Parole de Dieu '' David Martin '')
 


samedi 17 août 2013

Le livre vrai

Maintenant donc, Seigneur Éternel ! tu es Dieu, et tes paroles seront véritables : or tu as promis ce bien à ton serviteur.
2 Samuel 7:28
 
Le principal point de ta parole est la vérité, et toute l'ordonnance de ta justice est à toujours. Psaume 119:160
 
Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Jean 17:17
 
J'avais l'habitude, au terme d'une journée où ma classe avait été particulièrement studieuse, de consacrer le dernier quart d'heure à la lecture d'un livre. Les élèves appréciaient beaucoup ce moment-là : ils n'aimaient pas lire, mais ils aimaient écouter. Presque toujours, quand le livre était terminé, ils me posaient la même question : « Monsieur, est-ce qu'elle est vraie cette histoire ?» Une réponse négative les décevait profondément. En réalité, il y a un livre entièrement vrai, du début à la fin, c'est celui que Dieu a écrit. Les récits qui se rapportent au temps des patriarches sont aussi véridiques que les pages des évangiles. L'œuvre de la création, le jugement du déluge, l'exode d'Israël à travers un désert, la venue de Jésus sur la terre, sa vie, sa mort, sa résurrection, son élévation au ciel, tout est strictement authentique. Le salut que Dieu offre à tout pécheur repentant - une éternité de bonheur pour celui qui croit au sacrifice rédempteur de Jésus - comme les tourments éternels pour celui qui refuse ce salut, tout est rigoureusement vrai. Nous n'avons pas le droit d'y ajouter ou d'en retrancher un mot, et nous avons le devoir de le croire. Ne pas le croire, c'est sous-entendre que Dieu est menteur. Dans notre monde où la vérité et l'erreur sont tellement mélangées, sachons nous référer toujours à la Parole de celui qui est '' le Dieu véritable et la vie éternelle'' (1 Jean 5:20).

Oui - Non - Attends

J'ai attendu patiemment l'Éternel, et il s'est tourné vers moi, et a ouï mon cri. Psaume 40:1
 
Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la tribulation, persévérants dans la prière. Romains 12:12
 
Éternel ! entends dès le matin ma voix ; dès le matin je me tournerai vers toi, et je serai au guet. Psaume 5:3
 
Il me semble que c'était hier que Magali, cette petite infirme de douze ans, me disait avec amertume : « Je ne crois pas en Dieu. Il ne m'a jamais répondu quand j'ai prié. Vous voyez, c'est mon troisième séjour à l'hôpital et je vois pas de progrès. » J'essaie alors de lui expliquer que Dieu peut répondre de trois manières différentes. D'abord, bien sûr, en disant ''oui'', c'est-à-dire en accordant tout de suite ce que nous avons demandé. Mais aussi il peut dire ''non'', et c'est peut-être ce que cette petite fille handicapée ne comprenait pas. En fait, Dieu dit ''non'' pour une seule raison : notre bien. Lequel ? Celui de notre cœur. Quand le Seigneur ferme une porte, il sait ce qu'il y a derrière. C'est donc aussi une réponse. Il nous aime trop pour céder à tous nos désirs, à tous nos caprices. Nous ne savons pas toujours pourquoi il dit ''non'' ; mais ce qui doit nous suffire, c'est de penser que lui le sait. Si Dieu dit quelquefois ''non'' à nos prières, il arrive aussi qu'il dise ''attends''. C'est un trait de notre caractère d'être impatient. Or le Seigneur veut nous exercer à la patience et soumettre notre volonté à la sienne. Attendons et persévérons sans douter qu'il peut nous répondre. Comme le dit un cantique : Il sait si bien ce qu'il me faut, sur son amour je me repose ; le mystère de toute chose me sera révélé là-haut.

dimanche 11 août 2013

Prospérité et adversité

Passage à lire : Proverbes 30 : 1 à 9
 
(Ne) me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m'est nécessaire. Proverbes 30 : 8
 
La prospérité et l'adversité sont des destructeurs à parts égales. Les extrêmes de la vie peuvent être dangereux, car celui qui a trop de biens peut rencontrer autant de difficultés que celui qui n'en a pas assez. Agur, l'auteur de Proverbes 30, a dû sentir ce danger lorsqu'il a fait cette prière : « Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m'est nécessaire, de peur que, dans l'abondance, je ne te renie et ne dise : Qui est l'Éternel ? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, et ne m'attaque au nom de mon Dieu »
(Proverbes 30 : 8-9). Une demande semblable est exprimée dans les paroles d'un très beau cantique anglais composé par Benjamin Harlan : '' Écris ton nom béni, ô Dieu, sur mon cœur, afin qu'il y reste si indélébile que ni la prospérité, ni l'adversité ne me privent de ton amour.'' Proverbes 30 met l'accent sur les circonstances, et ce cantique le met sur l'était de notre cœur. Nous devrions peut-être demander à Dieu de nous protéger dans ces deux domaines de notre vie. Peu Carlyle Marney, pasteur bien connu, disait souvent que la plupart d'entre nous devaient faire réparer leur ''désireur''. Au lieu de toujours demander plus, nous devrions rechercher l'équilibre mentionné dans Proverbes 30. Quand nous invitons le Seigneur à prendre possession de notre vie, nous reconnaissons qu'il pourvoit à tous nos besoins avec sagesse et amour. - D.C.M. -
 
Pensée : Le contentement, c'est réaliser que Dieu m'a déjà donné tout ce dont j'ai besoin.
 
 

Appelé à bénir les autres

Passage à lire : Genèse 12 : 1 à 9
 
C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage.
Hébreux 11 : 8
 
Une des expériences les plus pénibles dans la vie consiste à être séparés des choses et des gens que nous aimons. Il est souvent difficile de quitter une maison qui renferme beaucoup de souvenirs agréables, et c'est toujours déchirant de dire au revoir à nos bien-aimés quand nous devons les quitter. Cela n'a donc pas été facile pour Abraham d'obéir à Dieu, qui lui a demandé de quitter son pays, ses amis et sa famille. Pourtant, s'il n'avait pas obéi au commandement de Dieu, ses descendants et lui auraient été privés de bénédictions. Dieu a appelé Abraham à cette vie de consécration particulière parce qu'il l'avait choisi comme instrument par lequel il accomplirait son plan de rédemption. La race humaine s'était rebellée et était devenue idolâtre, et Abraham devait adorer le seul vrai Dieu. Aujourd'hui, tous les croyants sont encore appelés à se séparer de tout ce qui nuit à leur croissance et à leur efficacité spirituelles. Nous devons rejeter tout péché, toute volonté propre et tout plaisir du monde qui éloignent notre cœur de Dieu. Si nous le faisons, nous tiendrons ferme lorsque viendront les épreuves. Nous serons fortifiés dans le processus, et nous pourrons à notre tour être une bénédiction pour notre entourage. - H. V. L. -
 
Pensée : S'attacher à Christ est le secret pour se détacher du monde.

vendredi 2 août 2013

Autodiscipline

Passage à lire : Tite 1 : 1 à 9
 
Comme une ville forcée et sans murailles, ainsi est l'homme qui n'est pas maître de lui-même. Proverbes 25 : 28
 
Un vieil adage dit : « La prochaine fois que tu voudras un petit gâteau, mange une carotte.» C'est un bon conseil pour les personnes qui suivent un régime, mais ceux qui l'ont formulé nous avaient peut-être tous à l'esprit. Car en disciplinant nos désirs quand aucun principe moral n'est en cause, nous nous préparons aux moments où nous sommes tentés de pécher. C'est à ce genre de discipline que Paul fait allusion quand il utilise le terme '' modéré '' dans sa liste de qualités requises pour être responsable d'Église (Tite 1 : 8). Nous avons besoin de ce rappel aujourd'hui, car bien des gens pensent qu'ils peuvent vivre dans l'immoralité maintenant et y mettre subitement un terme lorsqu'ils le voudront. Comme ils ne considèrent pas l'effet d'accoutumance du péché, ils découvrent qu'il est bien plus difficile de vivre en accord avec leurs bonnes intentions qu'ils ne l'avaient prévu. Proverbes 25:28 dit que lorsqu'on manque de maître de soi on est aussi sans défense qu'une ville sans murailles. Pratiquer l'autodiscipline fortifie notre système de défense spirituel contre les forces du mal. Quand nous nous exerçons à discipliner nos désirs ordinaires, nous prenons l'habitude de vivre pieusement et nous mettons en pratique les paroles de Paul : « Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. » (Romains 6 : 18). - H.V.L. -
 
Pensée : Pour acquérir la maîtrise de soi, il faut remettre le contrôle au Maître.

Les difficultés

Passage à lire : 2 Timothée 3
 
Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. 2 Timothée 3 : 1
 
Avez-vous déjà entendu quelqu'un suggérer que si vous faites simplement confiance à Jésus, il résoudra tous vos problèmes et vous planerez dans la vie, comblé de richesses et de paix ? Si c'est ce que Dieu a prévu pour ceux qui le servent, alors quel était le problème de Paul ? Après sa conversion, il était aussi pieux qu'on puisse l'être, mais il a tout de même eu de nombreuses difficultés. Il était un des plus grands missionnaires de tous les temps, et qu'a-t-il récolté ? Il a été battu. Il a été emprisonné. Il a failli se noyer. Il a été chassé d'une ville. Considérez Joseph, Abraham, Job, Jérémie, Pierre : tous des hommes pieux. Ils ont pourtant affronté des dangers et des difficultés que nul d'entre nous ne souhaite connaître. Alors, pourquoi ces difficultés ? Pourquoi la tragédie frappe-t-elle les chrétiens tout aussi durement que les pas exempts des désastres naturels, des maladies graves, des querelles interpersonnelles et des blessures que nous infligent les autres ? En fait, Dieu a une façon de faire concourir toutes choses, y compris nos difficultés, à l'avancement de son Royaume et des ses desseins (Romains 8:28 ; Phil. 1:12). Notre tâche consiste à glorifier Dieu, quelles que soient nos circonstances. Ainsi, nos difficultés pourront en conduire d'autres au Sauveur tandis que nous avançons vers notre but ultime, à savoir le repos et la récompense au ciel. - J.D.B. -
 
Pensée : Dieu permet des épreuves dans notre vie non pour nous nuire, mais pour nous améliorer.

De l'autre côté du monde

Passage à lire : Colossiens 3 : 1 à 4
 
Mais nous, nous sommes citoyens des cieux. Philippiens 3:20
 
Patrick O'Brian (1914-2000) est un célèbre auteur de romans historiques. En 1969, il a publié '' Maître à bord : De l'autre côté du monde '', un roman sur les combats navals des guerres napoléoniennes. Une des raisons de la popularité de ce livre tient au fait que O'Brian a porté une attention particulière aux traditions navales et à l'histoire naturelle, ainsi qu'à la nature humaine. Dans une scène émouvante, le capitaine Jack Aubrey prépare son équipage pour le combat, et dit : « L'Angleterre risque d'être envahie, et bien que nous soyons à l'autre bout du monde, ce navire est notre pays. Ce navire est l'Angleterre. » La vision qu'avait le capitaine de la citoyenneté est basée sur la loyauté et non sur l'emplacement. En outre, cette conception illustre clairement un principe biblique, selon ce que Paul a écrit à l'Église de Philippes, une colonie romaine : « Mais nous, nous sommes citoyens des cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ » ( Philippiens 3 : 20). Il est important de nous rappeler que même si nous vivons de ce côté-ci du ciel pour le moment, c'est dans notre domicile éternel que doit s'exprimer notre loyauté. Nous devons nous attacher '' aux choses d'en-haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Col. 3:2). - H.D.F. -
 
 
Pensée: En pensant à vos responsabilités terrestres, n'oubliez pas le ciel.

Notre Sauveur souffrant

(Jardin de Gethsémané)
 
Passage à lire : Luc 22 : 39 à 46
 
Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné (...) ? Psaume 22:2
 
Il était tard le jeudi soir de la semaine de la Pâque. Jésus était avec ses disciples dans un de ses lieux de retraite préférés, le jardin de Gethsémané. Dans sa grande détresse émotionnelle, il a exhorté les disciples à prier pour avoir la force de lui rester fidèles. Il s'est retiré à l'écart et a fait cette prière : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne »
(Luc 22 : 42). La ''coupe'' dont Jésus demandait à être délivré n'était pas la mort, car il était venu afin de mourir pour nous. Je pense que la coupe représente la séparation terrifiante d'avec son Père, qui l'amènerait à s'écrier sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Matthieu 27:46) Dans le jardin, il devait appréhender le moment où son Père lui tournerait le dos. La venue de l'ange lui a assuré qu'il n'était pas seul, mais la réalité de l'abandon imminent par le Père le préoccupait au plus haut point. Il allait porter nos péchés sur lui et subir l'affreuse solitude de la croix. Cette prise de conscience a amené Jésus à prier avec une telle intensité que sa sueur devint comme des grumeaux de sang (Luc 22:44). Et ce qui est encore plus étonnant, c'est le fait que Jésus a supporté cette souffrance pour vous et moi ! - H.V.L. -
 
Pensée : La mort de Christ est la mesure de l'amour de Dieu pour vous.

dimanche 28 juillet 2013

La très grande puissance de Dieu

Passage à lire : Psaume 114
 
Tremble devant le Seigneur ô terre !
Psaume 114 : 7a
 
Les vagues de la mer vont et viennent sans cesse. Depuis fort longtemps, des océans puissants séparent les continents. L'homme a appris à voyager à leur surface et dans leurs profondeurs. Mais (ils n'ont pas pu dompter) leur immensité ni la force implacable de leurs vagues. Elles fracassent des rochers, elles altèrent des littoraux, et font s'échouer ou sombrer même des marins les plus chevronnés. Le génie de l'homme et l'équipement le plus puissant qui soit ne sont pas de taille pour maîtriser les océans. Mais pour Dieu, ce n'est pas un problème. Celui qui a créé les océans puissants en fait ce qu'il veut. Le Psaume 114 décrit la grande puissance de Dieu en rappelant l'exode des Israélites d'Égypte et à la partition de la mer Rouge (Exode 14 : 13 à 31). Le psalmiste écrit : « La mer le vit et s'enfuit.» Puis il demande : « Qu'as-tu, mer, pour t'enfuir ? » La réponse est implicite : La mer obéissait à l'ordre de Dieu. Lorsque les mers turbulentes de l'adversité se font menaçantes, nous devons nous rappeler la très grande puissance de Dieu. Tout comme la mer s'est enfuie devant lui, de même les obstacles qui nous semblent su puissants peuvent disparaître. Ils ne peuvent pas davantage résister à la puissance de Dieu que de l'eau dans une tasse ! - D.C.E. -
 
Pensée : La puissance de Dieu en vous est plus grande que la pression des difficultés autour de vous.

J'avais tort !

 Passage à lire : Luc 6 : 37 à 42
 
Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil. Luc 6 : 42b
 
Certains d'entre nous trouvent facilement des défauts chez les autres croyants. Sous prétexte d'encourager ou d'exhorter, nous désignons les péchés et les manquements de nos frères et sœurs en Christ sans reconnaître nos propres manquements ou notre propre culpabilité. Je me suis rappelé cela lorsque j'ai entendu ce qui était arrivé à Denise McKinney. Elle conduisait sa voiture tard un soir lorsqu'une voiture venant en sens inverse fit un virage à gauche devant elle. Elle klaxonna pour faire savoir au conducteur de l'autre voiture qu'il avait failli causer un accident par sa négligence. Lorsqu'elle gara sa voiture quelques minutes plus tard, la même voiture se gara à côté de la sienne, et le conducteur en sortit en disant : « La prochaine fois que vous klaxonnerez pour quelqu'un d'autre, dit-il, vous devriez peut-être vous assurez que vos phares sont allumés. » Eh oui, dans sa précipitation, elle avait oublié d'allumer ses phares. Elle était tellement convaincue qu'il avait tort qu'elle n'avait pas vu sa propre erreur. C'était elle qui avait failli causer un accident. Nous agissons souvent de manière semblable. Nous jugeons rapidement le comportement des autres et nous montrons leurs erreurs du doigt. Jésus préfère que nous examinions notre propre vie et que nous nous empressions de dire : « J'avais tort. Pardonne-moi. » - D.C.E. -
 
Pensée : Soyez prompt à vous juger vous-même et lent à juger les autres.

samedi 27 juillet 2013

Une recette infaillible

Passage à lire : 2 Pierre 1 : 1 à 11
En faisant cela, vous ne broncherez jamais.
1 Pierre 1 : 10b
Comme la plupart des gens qui font la cuisine, j'ai une recette préférée. C'est celle d'un succulent gâteau aux bananes. Transmise par ma mère, c'est une recette infaillible - si on suit les instructions à la perfection. Je l'ai donnée à des amis, et la plupart d'entre eux ont obtenu de bons résultats. Mais, un ou deux d'entre eux m'ont dit que la recette n'était pas bonne. Plus tard, j'ai découvert qu'ils avaient omis certains ingrédients et les avaient remplacés par d'autres. L'apôtre Pierre nous donné la recette pour une vie chrétienne efficace. Les deux ingrédients principaux que Dieu fournit sont la puissance divine (2 Pierre 1:3) et ses précieuses promesses (v. 4). Si nous incorporons minutieusement sa puissance et ses promesse à notre foi et à notre vie, nous ressemblerons davantage à Christ. Puis, Pierre énumère les ingrédients que nous devrons ajouter à notre foi : la vertu, la connaissance, la maîtrise de soi, la patience, la piété, l'amitié fraternelle et l'amour (v.5 à7). Si nous les incluons tous, nous ne serons pas stériles, et nous ne tomberons pas dans notre marche avec le Seigneur (v.8). Quiconque omet ces ingrédients est myope, voire aveugle, et « a mis en oubli la purification de ses anciens péchés » (v.9). Ne changez pas les ingrédients de Dieu pour ensuite vous en prendre à sa recette lorsque les choses vont mal. Suivez plutôt ses instructions à la lettre. Sa recette engendre la réussite spirituelle.
- J.E.Y. -
Pensée : L'obéissance à la Parole de Dieu est la recette de la réussite spirituelle.

vendredi 19 juillet 2013

Mises en garde dans la Parole

Passage à lire : Proverbes 13 : 1 à 14
 
L'enseignement du sage est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort. Proverbes 13:14
 
On voit souvent des cygnes à Mill Pond, en Angleterre, où le directeur régional de Radio Bible Class Howard Liverance habite. « C'est une endroit magnifique, écrit-il, où les canards, les oies et d'autres oiseaux aquatiques folâtrent joyeusement. » Pourtant, même dans cet endroit idyllique, il y a du danger. En effet, au-dessus de l'étang, il y a des lignes à haute tension, et un certain nombre de cygnes sont morts faute de les avoir vues en s'approchant de l'étang. Howard a fait part de ce problème à certaines personnes, et la compagnie d'électricité a installé des drapeaux rouges sur les lignes. Maintenant, les cygnes peuvent voir le danger et l'éviter. Depuis qu'on a installé les drapeaux rouges, pas un seul cygne n'est mort ainsi. Dieu a aussi installé des '' drapeaux rouges '' pour notre protection. Le livre des Proverbes est rempli de mises en garde contre le mal et nous encourage à rechercher la sagesse. Dans Proverbes 13: 1 à 14, nous trouvons plusieurs drapeaux rouges, y compris :
 
* Écouter l'instruction et la réprimande (v.1)
* Veiller sur sa bouche (v.3)
* Se méfier de l'amour des richesses (v.7)
* Éviter la malhonnêteté (v.11)
* Ne pas mépriser la Parole de Dieu (v.13)
 
La Parole de Dieu « est une source de vie pour nous détourner des pièges de la mort » (v.14)
- A.M.C. -
 
Pensée : Les mises en garde de Dieu visent à nous protéger, et non à nous punir.
 

samedi 13 juillet 2013

Aidez-les un par un

Passage à lire : Luc 8 : 40 à 56
Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. Matthieu 25:40b
Un jeune homme qui se promenait sur une plage à l'aube, s'arrêta pour observer un homme âgé qui ramassait des étoiles de mer et les remettait à la mer. Le vieil homme disait qu'il sauvait les étoiles de mer avant que le soleil brûlant ne les cuise. Avec sarcasme, le jeune homme rétorqua : « Il doit bien y avoir centaines d'étoiles de mer ici ! Quelle différence pouvez-vous faire ? » Le vieil homme regarda l'étoile qu'il tenait dans sa main, avant de la lancer dans les vagues. « Pour celle-ci, cela fait une différence énorme », répliqua-t-il. Jésus n'a jamais laissé les foules nombreuses l'empêcher d'aider des individus. En Luc 8, on lit qu'il était entouré d'une foule (v.40), mais il a pris le temps de s'occuper d'un homme et d'une femme dans le besoin (v.41 à 56). Il nous appelle à en faire autant. Mais en considérant les foules d'aujourd'hui, on pourrait dire : « Quelle différence puis-je faire parmi tant de gens ? » Henri Nouwen a écrit : « Ceux qui veulent s'occuper de '' tous '' sont souvent incapables d'être proches de qui que ce soit ». Plusieurs d'entre nous ont ce problème. Cependant, nous devons reconnaître qu'il est important de s'occuper des individus, car Jésus a dit : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites ». Il vaut mieux aider quelqu'un que personne ! - J.E.Y. -
Pensée : Faites ce que pouvez pour aider une personne à la fois, et confiez les autres à Dieu dans la prière.

Examen spirituel

Passage à lire : Proverbes 4 : 20 à 27
Sonde-moi, Éternel ! Psaume 26:2
Si j'avais le choix, je n'irais probablement pas volontairement rendre visite à mon médecin pour subir un examen médical. J'ai plutôt tendance à présumer que tout va bien et à ne pas déranger mon médecin. Mais étant donné que ma femme est infirmière, je n'ai pas le choix, et je passe des examens régulièrement. De même, plusieurs d'entre nous ont un peu peur de passer des examens spirituels. Après tout, si nous examinons notre esprit de trop près, nous pourrions avoir à changer une habitude ou deux. Nous pourrions avoir besoin de quelque chose comme une '' attitude-ectomie ''. Je propose que nous renoncions à nos hésitations et que, sous la direction de Dieu, nous subissions un examen spirituel, à l'aide de la liste de contrôle qui se trouve dans Proverbes 4 : 20 à 27. Les oreilles (v.20) : Entendons-nous bien la Parole de Dieu et la comprenons-nous ? Faisons-nous ce qu'elle nous dit de faire ? Les yeux (v.21,25) : Gardons-nous les yeux sur les enseignements qui nous guideront vers la justice ? Le cœur (v.23) : Protégeons-nous notre cœur du mal ? La langue (v.24) : Notre langue est-elle propre et pure ? Les pieds (v.26) : Marchons-nous vers la vérité de Dieu sans broncher ?
Comment s'est passé votre examen ? Y a-t-il des domaines où vous devez remédier à la situation ? Des examens réguliers contribueront à rétablir votre vitalité spirituelle. - J.D.B. -
Pensée: Un examen spirituel est la clé de la santé spirituelle.

vendredi 5 juillet 2013

Virus


Passage à lire : 2 Corinthiens 10:3 à 6
Nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. 2 Corinthiens 10:5
Parfois, mon ordinateur m’aide à filer comme un aigle. D’autres fois, il me ralentit comme un hippopotame. Aux « jours de l’aigle », je suis reconnaissant pour mon ordinateur, mais aux « jours de l’hippopotame », je regrette d’en avoir acheté un. Récemment, j’ai eu affaire à un virus qui a infecté mon ordinateur. Ce qui me dérange le plus, c’est que les virus sont créés méchamment. Des personnes brillantes dont la vie est enténébrée veulent rendre les autres misérables. Le pire, c’est que j’ai permis au virus d’entrer dans mon ordinateur en ouvrant ce que je pensais être un message électronique inoffensif. Le péché ressemble à un virus d’ordinateur. Satan veut détruire les chrétiens en infectant leurs pensées. Mais l’apôtre Paul a exhorté les croyants de Corinthe à amener « toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5). De même que nous laissons un virus entrer dans notre ordinateur, nous laissons aussi les ténèbres entrer dans notre vie quand nous nous ouvrons sans réfléchir aux messages impies qui imprègnent notre culture. Nous baissons notre garde et nous remarquons à peine le péché qui infecte nos pensées. Mais en confessant nos péchés, en lisant la Parole de Dieu et en priant, nous érigeons un mur pare-feu, ou une barrière, pour protéger nos pensées. Avec l’aide de l’Esprit, nous empêcherons nos pensées de devenir les hôtes involontaires d’invités non désirés. -H.W.R. -


Pensée : Veillez sur vos pensées comme sur votre portefeuille

jeudi 4 juillet 2013

Géants des profondeurs

Passage à lire : Job 40:20 - 41:2
Dieu créa les grandes poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent. Genèse 1:21
La baleine bleue est le plus grand animal qui ait jamais existé. Certaines mesurent 30 mètres de long et peuvent peser plus de 150 tonnes. La plus grosse qu'on ait mesurée avait un cœur de la dimension d'une Volkswagen ! Dans la Genèse, il est écrit : « Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce » (1:21). Quand le Créateur s'est révélé à Job à l'heure de sa détresse, il s'est servi des géants des profondeurs, y compris le mystérieux léviathan, pour illustrer sa puissance divine, sa nature insondable et son caractère incomparable. « À son seul aspect n'est-on pas terrassé ? Nul n'est assez hardi pour l'exciter. Qui donc me résisterait en face ? (...) Sous le ciel tout m'appartient » (Job 40:28 - 41:2). Dieu se sert de la baleine, du léviathan et de tous les géants des profondeurs pour nous rappeler sa grandeur et sa puissance en tant que Créateur de l'univers (Romains 1:20). Celui qui a créé des créatures qui échappent à notre contrôle échappe aussi à notre contrôle et à notre compréhension. Comme un orage terrifiant, la baleine bleue devrait susciter en nous l'étonnement devant le Créateur. toute la création de Dieu met en relief sa puissance éternelle. - H.D.F. -
Pensée : La création est remplie de signes qui attirent l'attention sur le Créateur.

L'amour ne périt jamais

Passage à lire : 1 Corinthiens 13
Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, l'amour ; mais  la plus grande de ces choses, c'est l'amour. 1 Cor. 13:13
Le poète Archibald MacLeish dit que '' l'amour, comme la lumière, est plus tendre lorsque le jour décline ''. C'est ce qu'il appelle '' l'ultime sagesse de l'après-midi ''. Il en va de même pour notre amour les uns pour les autres ; il peut effectivement être plus tendre quand nous sommes plus âgés. Je me suis reconnu dans un vieux couple d'amis. Mariés depuis plus de 50 ans, ils sont encore très amoureux. L'un se meurt d'un cancer au pancréas ; l'autre se meurt de la maladie de Parkinson. La semaine dernière, j'ai vu Barbara se pencher au-dessus du lit de Claude, l'embrasser et lui chuchoter : « Je t'aime. » Claude lui a répondu : « Tu es belle. » J'ai pensé à des couples qui n'ont plus d'espoir pour leur mariage, qui ne sont pas prêts à rester pour le meilleur ou pour le pire, dans la maladie ou la santé, la pauvreté ou la richesse, et je suis triste pour eux. Car ils passent à côté de l'amour dont jouissent mes amis dans les dernières années de leur vie. J'ai observé Claude et Barbara au fil des ans, et je sais qu'une foi profonde en Dieu, un engagement à vie, la loyauté et un amour désintéressé sont les thèmes dominants de leur mariage. Ils m'ont appris que l'amour véritable n'abandonne jamais et '' ne périt jamais ''. Leur amour est '' l'ultime sagesse de l'après-midi '', et il continuera jusqu'à la fin. Puissions-nous exprimer ce même amour inébranlable pour ceux qui nous aiment. - D.H.R. -
Pensée : Ne remettez pas à demain les paroles d'amour que vous pouvez dire aujourd'hui.